Les troubles du comportement alimentaire sont très fréquents chez les enfants et surtout les adolescents, pour les freiner, il faut en relever les symptômes et consulter un spécialiste pour les prévenir. Bien qu’elle ne soit pas aussi dangereuse que l’anorexiela boulimie a des conséquences physiques néfastes enclines à entrainer des problèmes d’ordre psychologique et social (obésité, culpabilité, tristesse…). La plupart des parents appréhendent ce comportement pathologique qui représente une sorte de revanche visant à atténuer la souffrance par le plaisir de manger.  

Les manifestations de la boulimie

La boulimie n’est pas une simple prise alimentaire excessive, occasionnelle ou chronique, qui contribue à l’obésité. C’est un comportement alimentaire anormal ! C’est l’un des troubles du comportement alimentaire les plus dangereux. C’est le caractère impulsif et répétitif de la consommation d’aliments prédominant qui va vous permettre de l’identifier. La personne boulimique ne mange pas parce qu’elle a envie de manger. Bien au contraire, cet acte est dépourvu de plaisir et le boulimique a un rapport maladif avec la nourriture, ce qui le conduit à en absorber une quantité maximale. Quand on est boulimique, c’est qu’on n’est pas bien dans sa peau, qu’on ne s’aime pas si bien qu’on ne pense à rien d’autre que de manger. La nourriture serait ainsi la seule manière pour combler ce vide, puis vient le sentiment de culpabilité d’avoir trop mangé et le recours au vomissement.

Soigner la boulimie

Certes, il n’est pas facile de soigner la boulimie, mais les parents doivent essayer au moins de réduire l’impact de cette pathologie en douceur jusqu’au jour ou l’enfant puisse surmonter ce problème de nutrition infantile. La boulimie apparaît le plus souvent au début de l’adolescence, c’est pourquoi les parents doivent faire preuve de vigilance à l’égard du comportement de leur enfant à cet âge. Il est par ailleurs nécessaire de comprendre que la boulimie est une compulsion irrépressible plus forte que la volonté de l’individu. Pour ce faire, les parents sont censés commencer par maintenir le dialogue pour comprendre son mal et l’aider à évacuer sa souffrance. Mais, si la crise persiste encore, les parents doivent convaincre l’enfant de consulter un spécialiste en psychologie infantile. Il existe en sus des associations rassemblant des personnes boulimiques et leurs familles et dont le but est de traverser la crise et trouver des conseils pratiques. Il n’existe pas de médicaments spécifiquement dédiés à la boulimie sauf si l’enfant a des symptômes de dépression et d’anxiété (antidépresseur ou anxiolytique). Mais, la psychothérapie est une solution idéale pour vaincre la boulimie. La thérapie cognitive et comportementale (TCC) est celle qui donne les meilleurs résultats pour ce trouble du comportement alimentaire. Elle se prolongera ainsi sur plusieurs mois.